Connaître le cadre de son vélo

La bicyclette a plus de 200 ans. Son évolution a été rapide dès son invention, et les changements se poursuivent encore aujourd’hui.

L’histoire de la bicyclette remonte à l’Allemagne, en 1817, lorsque l’inventeur Karl Drais a mis au point un vélo à pousser, sans pédales.

Comme pour toute autre invention, un grand nombre de personnes ont contribué à l’évolution du design au fil des ans. Parmi les autres inventeurs qui ont contribué à l’évolution de la bicyclette, citons le forgeron écossais Kirkpatrick MacMillan, les Français Ernest Michaux et Pierre Lallement, et l’Anglais James Starley, dont le modèle de bicyclette, avec sa roue avant extrêmement grande et sa roue arrière extrêmement petite, était appelé le « penny farthing ». La « bicyclette de sécurité », dont les deux roues sont à la même hauteur dans un « cadre en losange » encore utilisé aujourd’hui, est apparue en 1885 et, en 1888, les trajets sont devenus beaucoup plus confortables grâce à l’invention du pneu par l’Écossais John Boyd Dunlop.

Plus de cent ans plus tard, les améliorations se poursuivent

Un peu plus de cent ans plus tard, la conception de base de la bicyclette n’a pas changé, mais des améliorations sont néanmoins apportées en permanence. Les matériaux « new age » utilisés aujourd’hui – aluminium, titane et feu de carbone – ont permis de fabriquer des bicyclettes aussi solides que possible, mais avec le poids léger que la plupart des gens recherchent aujourd’hui.

Le cadre de bicyclette en diamant est constitué d’une série de tubes : le triangle principal qui comprend le tube de direction, le tube supérieur, le tube diagonal et le tube de selle. Le triangle arrière se compose du tube de selle, des haubans jumelés et des haubans de siège.

De quoi sont faits les cadres de vélo ? Le métal dont ils sont faits est important, car de nombreux facteurs doivent être pris en compte : la densité du métal déterminera le poids du vélo, la rigidité affectera le confort de conduite et l’efficacité du contrôle. Il y a toujours un risque de collision, c’est pourquoi la limite d’élasticité est importante – quelle force va « déformer » le métal de façon permanente ? La capacité d’allongement du métal est également un facteur à prendre en considération pour la résistance aux chocs. Et puis il y a la limite de fatigue et la limite d’endurance.

Un grand nombre de cadres de vélo sont fabriqués en acier. Il possède toutes les qualités requises pour un cadre, mais son principal inconvénient est qu’il est très lourd.

L’aluminium est très populaire pour les cadres de vélo, en raison de son poids très faible. Mais le problème de l’aluminium est qu’il est très facile de le plier – et donc de le casser.

Le titane devient rapidement un matériau populaire pour les cadres de vélo. Il est solide, léger… et très cher. Seuls les vélos haut de gamme sont fabriqués en titane.

La fibre de carbone est un matériau non métallique utilisé pour la fabrication des cadres de vélo. Elle est légère, résiste à la corrosion et peut être façonnée dans pratiquement toutes les formes souhaitées. Cependant, la fibre de carbone a une faible résistance aux chocs, ce qui la rend moins adaptée au cycliste de montagne. Et bien sûr, elle est aussi très chère.

Les fabricants de bicyclettes expérimentent toujours de nouveaux matériaux, bien sûr. Actuellement, l’utilisation de thermoplastiques est testée, tout comme celle du magnésium.

L’évolution de la bicyclette a de beaux jours devant elle, alors gardez votre casque et allez-y à toute vitesse !

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